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Opération Parasol

Les séances d'initiation à la construction ont commencé fin septembre 2009, avec une bonne dizaine de jeunes gens fort impatients de construire leur propre exemplaire du Parasol, l'avion maison qu'ils connaissent bien pour l'avoir déjà fait voler lors des séances d'initiation au pilotage mises en place en début de saison.
Dans cette page, nous essayerons de décrire toutes les opérations nécessaires à la construction de cet avion, en les illustrant à l'aide de quelques photos prises lors de chacune des séances ... et aussi de quelques vidéos réalisées à l'occasion des premiers vols des avions construits dans le cadre de ces séances.

Le matériel nécessaire

Samedi 26 septembre 2009
Tracé de l'avion




Il s'agit tout d'abord de reporter sur une feuille de dépron de 3mm le contour des gabarits de l'avion à l'aide d'un feutre à pointe fine.
Le premier tracé a été réalisé par un moniteur pour montrer comment faire ... mais maintenant il va falloir s'attaquer aux 9 autres tracés, de quoi occuper tous nos jeunes pilotes une bonne partie de la matinée !



Voici un exemple de disposition des pièces sur une feuille de dépron de dimension standard (1,25 m x 0,80 m).
Nous avons ajouté en surimpression le nom des différentes parties de l'avion, de façon à permettre aux débutants de se familiariser avec ces termes.
Cela nous évitera peut-être, lors des prochaines séances, d'entendre encore parler du "truc" qui vient se coller à l'avant de l'avion ou du "machin" qu'il faut scotcher à l'arrière de l'aile !!!

NB.
Pour ceux qui ne peuvent pas disposer des gabarits réalisés par le club, le plan à l'échelle 1 est disponible sous forme de fichier PDF.
Il est possible d'en obtenir un tirage papier à l'échelle 1 en vous adressant à un atelier de reprographie.
De nombreux ateliers acceptent les commandes par Internet et livrent à domicile, par exemple Futurcad, que le club a testé et qui fournit un travail de très bonne qualité (le tarif est d'environ 20 euros, n'oubliez pas de préciser "Autres formats" à la commande, car le plan utilise un format plus grand que les tailles habituelles).
Si vous avez un atelier de reprographie situé près de chez vous, vous économiserez les frais de livraison ... qui sont plus importants que le prix du tirage lui-même.



Il n'y a pas de doute, c'est plus facile de faire le tracé à deux !
Tout se passe dans la bonne humeur générale, mais c'est vrai que ce n'est que le début ...
Et personne ne pense encore vraiment à toutes les opérations qu'il y aura à effectuer avant d'arriver à l'avion presque fini qu'on voit en arrière-plan !



Pour certains qui ont eu la chance de passer dans les premiers, on en est déjà à la découpe des pièces. Mais ce n'est pas un gros problème pour les autres, car la découpe pourra se faire à la maison, ou au début de la prochaine séance.


Samedi 3 octobre 2009
Préparation des gouvernes




Il est 9h30 et il y a déjà beaucoup de monde, alors que quelques retardataires ne sont pas encore arrivés ...
Il y a cette année 14 avions en chantier, largement de quoi monter une Patrouille de France Indoor d'ici la fin de l'année, malgré les aléas possibles du planning de fabrication !



L'articulation des gouvernes est réalisée grâce à une charnière en ruban adhésif (Scotch Crystal 3M par exemple), une technique très utilisée en indoor et assez simple à mettre en oeuvre.
Poncez à 45° la partie inférieure des ailerons et de la gouverne de profondeur, ainsi que la partie gauche de la gouverne de direction.



Retournez complétement la partie mobile sur la partie fixe (ici il s'agit de l'aileron gauche et de l'aile), et assemblez les à l'aide de quelques morceaux de ruban adhésif régulièrement répartis.
Attention : à ce stade, il ne faut pas encore assembler la gouverne de direction ... on ne pourra le faire qu'une fois le fuselage terminé et le stabilisateur mis en place.



Faites ensuite pivoter la partie mobile pour la remettre en position normale (ici il s'agit de la gouverne de profondeur et du stabilisateur), retournez l'ensemble et posez une bande de ruban adhésif tout le long de l'articulation.
Et si vous avez bien travaillé, vous obtenez une articulation très souple dont le débattement peut aller jusqu'à + ou - 45°.


Samedi 10 octobre 2009
Construction du fuselage

La construction de cet avion nécessite l'utilisation de deux colles différentes : une colle à prise contact pour les assemblages difficiles à maintenir en place (UHU Creativ par exemple : le collage est instantané, mais on ne peut pas ajuster la position des pièces) et une colle à prise normale pour les assemblages plus faciles à maintenir en place et pour les assemblages qui nécessitent un ajustage précis (UHU twist & glue en flacon à bague noire, spéciale polystyrène expansé, par exemple)
Remarque : pour aller plus vite, ou pourrait bien sûr utiliser de la colle cyano spéciale dépron, mais cette colle est bien plus délicate à utiliser et elle est également beaucoup plus chère.



Encollez à la colle contact la ligne de référence qui a été tracée sur la partie verticale du fuselage, ainsi que le chant de la partie horizontale correspondante du fuselage.



Attendez une dizaine de minutes, puis assemblez les pièces. Attention, comme la prise est quasiment instantanée, il faut être très précis dans le positionnement !
Répétez ensuite les mêmes opérations pour l'autre partie horizontale du fuselage, en vous mettant sur un bord de table pour ne pas être gêné par la partie déjà collée.
Attention au bon alignement et au bon équerrage des pièces !!!



Collez ensuite, à la colle à prise normale, les renforts avant du fuselage, en procédant par exemple dans l'ordre suivant, pour faciliter au maximum les opérations : renfort supérieur gauche, renfort inférieur gauche, renfort supérieur droit, renfort inférieur droit.
En final, on obtient un fuselage qui est bien d'équerre si les collages ont été faits correctement et qui est raisonnablement solide grâce aux trois épaisseurs de dépron de la partie avant.
Ici, on peut remarquer que les renforts de fuselage ont été peints avant d'être collés : c'est une bonne idée, car c'est en effet plus facile de le faire avant qu'après !



Ajustez l'encoche prévue à l'arrière du fuselage avec par exemple une lime à ongles en carton, puis collez le stabilisateur en place avec de la colle à prise normale.
Maintenez en position à l'aide d'épingles ou de quelques morceaux de bande adhésive.



Avant que la colle ne soit séche, vérifiez le bon équerrage du stabilisateur en vous assurant que les distances entre la pointe avant du fuselage et les extrémités du stabilisateur sont bien égales.



Et puis il n'y a plus qu'à laisser sécher, en prenant la précaution de caler le stabilisateur pour qu'il reste bien perpendiculaire à la partie verticale du fuselage.


Samedi 17 octobre 2009
Collage des raidisseurs du fuselage




Les raidisseurs sont les pièces qui sont collées à 45 degrés entre les parties verticales et horizontales du fuselage et qui servent à rigidifier ce dernier en torsion.
Pour que le collage puisse être efficace, il faut d'abord poncer les bords des 4 raidisseurs à 45 degrés.



Faites ensuite un montage à blanc des raidisseurs arrières, en essayant de respecter au mieux une inclinaison de 45 degrés, puis repèrez cette position à l'aide de quelques épingles qui serviront de butée lors du collage.
Encollez les chants des raidisseurs à la colle contact, puis mettez les pièces en place en vous servant des épingles pour obtenir le bon positionnement.
Appliquez une pression modérée sur les raidisseurs pour que la colle se répartisse bien sur les deux côtés des zones de collage, attendez quelques minutes en laissant les pièces en place, puis appliquez une pression un peu plus forte pour assurer le collage.
Si les pièces ont tendance à se redécoller, laissez la colle sécher un peu plus et recommencez l'opération jusqu'à ce que le collage par effet contact se fasse.



Passez ensuite au collage des raidisseurs avants en procédant exactement de la même manière que pour les raidisseurs arrières.
Sur la photo ci-dessus, on voit le résultat obtenu en final. On peut remarquer que les raidisseurs avants recouvrent très légèrement les raidisseurs arrières, ce qui impose l'ordre de montage décrit précedemment.



Le renfort d'aile est constitué d'un plat de carbone de 3 mm x 0,5 mm de section, simplement scotché en place dans l'épaisseur de l'aile.
Incisez le dépron avec un cutter sur une longueur de 70 cm et insérez le plat de carbone dans la fente obtenue.
Collez provisoirement quelques morceaux de ruban adhésif pour rapprocher les deux parties de l'aile qui ont tendance à s'écarter sous la pression du plat de carbone.
Retournez l'aile et collez une bande de ruban adhésif sur toute la longueur du plat de carbone.
Retournez à nouveau l'aile, enlevez les morceaux de ruban adhésif provisoires, et collez une autre bande de ruban adhésif sur toute la longueur du plat de carbone.
Voilà, l'aile est terminée et est prête à être collée sur le fuselage !


Samedi 7 novembre 2009
Collage de l'aile et de ses haubans




Poncez le chant supérieur du fuselage pour obtenir une surface bien plane et bien d'équerre. Procédez avec soin, car c'est de la bonne réalisation de ce ponçage que dépendra la solidité du collage de l'aile.
Repérez le milieu de l'aile par un trait de marqueur tracé sur les chants avant et arrière de l'aile, puis tracez une ligne reliant ces deux traits, sur le dessous de l'aile, pour faciliter le repérage de la zone de collage.
Encollez cette zone à la colle contact, ainsi que l'assise de l'aile sur le haut du fuselage. Mettez provisoirement les 2 pièces en place pour assurer la bonne répartition de la colle sur toute la surface de contact, puis séparez les 2 pièces. Attendez 10 minutes, puis assemblez à nouveau, en faisant cette fois-ci très attention au bon positionnement car le collage est en principe instantané (servez-vous des traits tracés sur les chants comme repères).



Les bouteilles servent à maintenir l'aile bien à plat sur le chantier et surtout à assurer le bon positionnement de l'aile pendant le séchage définitif.
Le positionnement correct est obtenu quand l'aile et le stabilisateur sont parallèles. Normalement, le fuselage est alors perpendiculaire à l'aile, comme sur cette photo, mais ce n'est pas toujours le cas, cela dépend du soin apporté dans les étapes précédentes de la construction . Si vous êtes dans ce cas, pas de panique cependant : souvenez-vous que le prototype du Parasol était bien tordu et qu'il ne volait pas si mal que ça !



Insérez un jonc de carbone de 1,5 mm à l'un des emplacements repérés sur l'aile, en faisant attention à le positionner correctement (c'est-à-dire avec un angle le plus proche possible de sa valeur définitive) et en le faisant tourner entre les doigts, à la manière d'un foret, pour le faire pénétrer progressivement dans le dépron. Traversez complétement l'aile, puis revenez en arrière pour que l'extrémité du jonc affleure l'extrados. Coupez le jonc à une longueur légèrement supérieure à la longueur nécessaire (au moins 1 cm de plus), poncez l'extrémité coupée pour former une pointe, puis insérez le jonc dans le fuselage, en procédant de la même façon que précédemment.
Pour que le jonc remplisse efficacement son rôle de hauban, il faut qu'il soit parfaitement droit : si ce n'est pas le cas, il vaut mieux agrandir un peu les trous de passage dans l'aile et dans le fuselage, quitte à devoir les remplir de colle par la suite pour que ça tienne ...
Procédez de la même façon pour les 4 haubans, puis collez-les en place avec de la colle à prise normale. Vérifiez le bon positionnement de l'aile, comme dans l'étape précédente, et maintenez cette position pendant le séchage à l'aide de bouteilles utilisées en guise de cales. Laissez sécher complétement avant de continuer la construction.



Ah ben oui, ça commence vraiment à ressembler à un avion, même que ça plane déjà plutôt bien, comme beaucoup en ont fait spontanément l'expérience !
Il faut quand même ajouter un peu de poids à l'avant pour que ça plane dans le bon sens ...



Le Parasol n'intéresse pas que les plus jeunes et les débutants ... ici on peut voir deux adultes surpris en pleine séance de rattrapage inopinée le dimanche matin !


Samedi 21 novembre 2009
Haubans de stabilisateur et train d'atterrissage




Retournez l'avion en le positionnant de telle façon que la dérive soit en dehors du chantier.
Maintenez l'aile bien à plat en posant quelques poids dessus (ici on a utilisé des canettes d'une boisson fort connue, très pratiques pour cet usage ...).
Insérez et collez 2 joncs de carbone de 1 mm qui joueront le rôle de haubans pour le stabilisateur, en utilisant la même méthode que celle décrite pour les haubans de l'aile et en vous aidant des repères tracés sur le dépron pour en assurer le bon positionnement.
Vérifiez le parallélisme entre le stabilisateur et l'aile et laissez sécher complétement (une petite cale réalisée dans une chute de dépron peut aider à rattraper un léger décalage, comme c'est le cas sur cette photo).



Et voilà un stabilisateur bien décoré, bien renforcé et prêt à résister à tout, ou presque (peut-être pas aux bêtes féroces, quand même !).



Pour réaliser une jambe de train, il vous faut 20 cm de jonc de carbone de 2 mm de diamètre, 6 cm de corde à piano de 1,5 mm de diamètre, 5 cm de gaine thermorétractable de 3 mm de diamètre et un peu de colle epoxy (par exemple de l'araldite à prise rapide, en boite rouge).
Pliez la corde à piano en son milieu en respectant un angle de 135°.
Si vous n'avez pas de rapporteur sous la main pour vous permettre de vérifier que votre pliage est correctement réalisé, vous pouvez le faire à l'aide d'une simple feuille de papier, que vous pliez deux fois de suite sur elle-même au milieu de l'un de ses côtés, puis une troisième fois suivant la bissectrice de l'angle de 90° ainsi obtenu. Il suffit ensuite de déplier partiellement la feuille pour obtenir cet angle de 135°.



Préparez un peu de colle époxy en mélangeant soigneusement les deux composants, puis appliquez-en à l'une des extrémités du jonc de carbone, sur une longueur de 3 cm environ, ainsi que sur la totalité de l'une des branches du pliage en corde à piano, en débordant de 1 cm environ sur l'autre branche.
Enfilez la gaine thermorétractable sur la partie encollée de la corde à piano, puis insérez l'extrémité encollée du jonc de carbone dans la gaine, jusqu'à ce qu'elle arrive au niveau de l'angle du pliage.



Chauffez la gaine au séche-cheveux (ou au décapeur thermique) pour la faire se rétracter partiellement. Vérifiez le bon positionnement du jonc de carbone (pour un maximum de solidité, il doit être situé du côté intérieur du pliage et venir en butée sur l'angle du pliage), puis chauffez jusqu'à la rétractation totale de la gaine.



La chaleur liquéfie d'abord la colle, puis elle provoque son début de polymérisation, l'excés de colle étant expulsé automatiquement au moment de la rétractation de la gaine.
Enlevez rapidement les bavures de colle (ça séche vite ...), surtout au niveau de la corde à piano qui servira d'axe de roue.
Répétez l'ensemble des opérations pour réaliser la deuxième jambe de train (les deux jambes sont identiques).



Insérez les jambes de train en utilisant la même technique que celle décrite pour les haubans de l'aile et en respectant les repères tracés sur le fuselage.
Vérifiez le bon positionnement du train d'atterrissage : les deux jambes du train, vues de face, doivent faire un angle d'environ 90°, les deux axes de roue doivent être perpendiculaires au fuselage, et l'avion, posé sur son train, doit être horizontal.
Collez les jambes en place avec de la colle à prise normale.
Laissez sécher complétement après vous être assuré à nouveau du bon positionnement, comme indiqué ci-dessus.


Samedi 28 novembre 2009
Train d'atterrissage (suite)




Voilà un Parasol auquel il ne manque plus que les roues pour pouvoir commencer à rouler ...



L'installation des roues est très simple, il suffit de les enfiler sur l'axe en corde à piano et de les bloquer en bout d'axe par un morceau de gaine isolante prélevée sur un fil électrique de 1,5 mm2.
Pour réduire les frottements, on peut insérer de chaque côté de la roue une rondelle découpée dans un morceau de plastique quelconque (par exemple dans une barquette de produit alimentaire).



Installez la béquille arrière : il s'agit d'un simple jonc de carbone de 1,5 mm de diamètre et de 5 cm de longueur, enfoncé et collé dans l'épaisseur du fuselage.
Pour éviter le bruit au roulage et amortir les chocs à l'atterrissage, on peut enfiler à l'extrémité du jonc un bout de la même gaine isolante que celle utilisée précédemment pour bloquer les roues.



Et voilà, notre Parasol est prêt à s'envoler !
Enfin presque, car il faudra encore au minimum 2 ou 3 séances pour terminer son équipement (ensemble de propulsion et radiocommande).


Samedi 5 décembre 2009
Support moteur et commandes de gouvernes




Poncez l'avant du fuselage pour obtenir une surface bien plane de façon à pouvoir y coller solidement le support moteur.
Ce support moteur est un carré d'environ 45 mm de côté découpé dans une carte téléphonique hors d'usage ou dans tout autre matériau plastique équivalent.
Percez un trou de 1 mm au centre du carré et 4 autres trous sur chacune des diagonales du carré, à 15,5 mm du trou central.
Ces trous, qui peuvent être percés à l'aide d'une épingle, permettront d'assurer le bon positionnement du support pendant le collage et serviront par la suite d'avant-trous pour la fixation du moteur.
Encollez les 2 diagonales du carré avec de la colle contact.
Positionnez le support à l'avant du fuselage en vous aidant d'épingles passées dans le trou central et dans au moins l'un des autres trous.
Appuyez pour assurer le transfert de la colle, séparez de quelques mm en laissant les épingles en place, puis attendez 10 minutes avant de coller définitivement.



Les commandes de profondeur et de direction sont réalisées à l'aide de joncs de carbone de 1 mm de diamètre et de 70 cm de longueur environ.
Ces commandes sont guidées par des petits morceaux de tube de 3 mm de diamètre et de 25 mm de longueur, scotchés sur le chant du fuselage.
Attention, initialement il n'y avait qu'un seul tube de guidage, comme on peut encore le voir sur certaines photos "d'époque", mais la commande flambait sur les ressources positives ... l'installation d'un deuxième tube a complétement résolu ce problème !



Les guignols des gouvernes sont de simples triangles de 40 mm x 8 mm découpés dans une chute de dépron de 3 mm d'épaisseur.
Attention, leur dimension a été calculée pour être montés du côté biseauté des gouvernes.
Si la gouverne de direction n'a pas encore été installée, c'est le moment de le faire, en utilisant la même technique d'articulation que pour les autres commandes.



Repérez l'emplacement des guignols en faisant un montage à blanc des commandes, comme montré sur la photo ci-dessus, et collez-les en place à la colle contact, en respectant une distance de 15 mm par rapport à l'axe d'articulation de la gouverne.


Samedi 12 décembre 2009
Renforts de train et commandes de gouvernes (suite)




Nous allons reparler un peu du train d'atterrissage, car il nous reste encore à renforcer sa fixation, opération que nous avions laissée en suspens à l'époque, pour cause de matériel manquant.
Les renforts sont constitués de quatre carrés de contreplaqué de 1 mm d'épaisseur et de 15 mm de côté.
Découpez à l'aide d'une scie à métaux une fente jusqu'au milieu de chacun des carrés, et ajustez la largeur de la fente (avec un cutter par exemple) pour que le renfort puisse venir s'insérer autour de la jambe de train.
Encollez les renforts à la colle contact et mettez-les en place, en respectant le positionnement et l'orientation des découpes montrés par cette photo (sinon les renforts ne serviront à rien ...).
Appuyez pour assurer le transfert de la colle, séparez de quelques mm pendant 10 mn, puis appuyez fortement pour coller définitivement.



Revenons maintenant à la réalisation et à l'installation des commandes des gouvernes de profondeur et de direction.
Les commandes principales ont déjà été découpées précédemment (joncs de carbone de 1 mm et de 70 cm de longueur).
Découpez deux autres morceaux de jonc carbone de 1 mm de diamètre et de 5 cm de longueur, ainsi que deux morceaux de gaine thermorétractable de 1,5 mm de diamètre et de 3 cm de longueur.
Assemblez bout à bout, à l'aide de la gaine thermorétractable, un jonc de 70 cm et un jonc de 5 cm, en ayant pris soin auparavant d'arrondir les extrémités des joncs qui seront en contact avec une cale à poncer.
Chauffez la gaine pour qu'elle se rétracte, en vérifiant que les deux joncs restent bien bout à bout et surtout qu'ils ne se chevauchent pas.
Après refroidissement, on obtient une articulation très souple et très résistante.




Collez à la colle contact le jonc carbone de 5 cm sur le guignol de profondeur, en faisant attention à ce que l'articulation de la tige de commande (en gaine thermorétractable) soit exactement à l'aplomb de l'articulation de la gouverne (en scotch), de façon à ne pas introduire d'effet différentiel dans la commande.
Procédez de même pour la commande de la gouverne de direction.



Le servo et les commandes d'ailerons sont montés sous l'aile, de façon à libérer entièrement l'extrados et faciliter ainsi le montage et la maintenance de l'avion (en retournant l'avion à plat sur un bout de table, on peut par exemple recoller les haubans de l'aile, en étant sûr de ne pas introduire de vrillage).
Découpez l'emplacement pour le servo d'ailerons en tenant compte des dimensions du servo utilisé, notamment au niveau de la largeur de la découpe (il faut que le servo rentre légèrement en force pour qu'il soit bien maintenu).
Les dimensions ajoutées en surimpression sur cette photo corespondent à celles nécessaires pour le servo conseillé (EP6.0 de Donuts).


Samedi 19 décembre 2009
Commandes de gouvernes (fin) et équipement




Le raccordement des commandes sur les palonniers de servos se fait par l'intermédiaire d'un raccord en Z réalisé en corde à piano de 0,8 mm de diamètre comme représenté sur la photo ci-dessus.
La fixation de ce raccord en Z sur le jonc de carbone se fait à l'aide d'un morceau de gaine thermorétractable, que l'on rétracte au fer à souder.
Cette fixation sera complétée par la suite par un point de colle (après les réglages définitifs des commandes qui seront réalisés lorsque la radio sera installée).



Protégez les servos de profondeur et de direction en les entourant de ruban isolant d'électricien et collez-les à la colle contact sur le dessus de la partie horizontale du fuselage.
L'avant des servos doit être positionné à environ 16 cm de la cloison moteur et le palonnier doit dépasser de quelques mm du bord du fuselage.
Coupez les commandes de direction et de profondeur (joncs de carbone) à la bonne longueur (c'est-à-dire à 2 à 3 mm du palonnier du servo, positionné au neutre, comme montré sur la photo ci-dessus), puis raccordez les commandes aux palonniers avec un raccord en Z et de la gaine thermorétractable, comme expliqué précédemment.



Collez à la colle contact les guignols des ailerons (triangles en dépron de 8 mm x 40 mm) aux emplacements indiqués sur le dessin ci-dessus.
Coupez dans du jonc de carbone de 1 mm de diamétre deux longueurs de 150 mm et deux longueurs de 50 mm.
Réalisez les articulations des commandes de la même façon que celle décrite pour les commandes de profondeur et de direction.
Collez à la colle contact les commandes sur les guignols d'ailerons, en positionnant l'articulation des commandes à l'aplomb de l'articulation des ailerons.
Insérez le servo d'aileron à son emplacement, en ayant pris soin au préalable de réaliser deux petites entailles dans le dépron pour laisser passer les pattes de fixation du servo.
Raccordez les commandes au palonnier du servo de la même façon que pour les commandes de profondeur et de direction.
Complétez la fixation du servo d'aileron avec un morceau de bande adhésive toilée collé de chaque côté du fuselage.



Les moteurs et les contrôleurs sont souvent livrés non câblés.
Il faut donc d'abord relier les 2 fils d'alimentation du contrôleur aux 2 fils d'un cordon équipé d'une prise BEC mâle, en respectant les couleurs.
Il faut ensuite relier les 3 fils du moteur aux 3 fils de sortie du contrôleur. Les fils n'étant en général pas repérés, on les relie au hasard ... avec un peu de chance, le moteur tournera dans le bon sens (mais on ne pourra le vérifier qu'avec la radio ...), sinon il faudra intervertir 2 des 3 fils.
Les raccordements se font au moyen de soudure à l'étain, en prenant soin d'enfiler au préalable des morceaux de gaine thermorétractable de 1,5 mm pour pouvoir isoler les fils après soudure.




Fixez le moteur à l'aide de 3 vis à tôle, généralement fournies avec le moteur, en vous servant des avants-trous déjà percés dans le support moteur (ceux de gauche, de droite et du bas).
Intercalez un morceau de durite de 2 mm de diamétre intérieur entre les pattes de fixation et le support, de façon à pouvoir régler le positionnement du moteur, simplement en serrant plus ou moins les vis.
Cet avion nécessitant un angle piqueur relativement important, le morceau de durite intercalé sur la vis du bas devra de préférence être un peu plus court que les deux autres.
Le contrôleur sera fixé sur le fuselage à l'aide d'un morceau de bande velcro autocollante. Ce mode de fixation, très pratique, sera utilisé également pour le récepteur, ainsi que pour la batterie.
A ce sujet, il est conseillé de fixer le côté "boucles" sur l'avion et le côté "velours" sur l'élément amovible.



Bravo à Aymeric (à gauche) et à Rémi (à droite) : voici les deux premiers Parasol terminés et, en plus, superbement décorés !
Pour pouvoir prendre leur envol, il ne manque plus à ces avions que l'équipement radio. Mais il paraît que Noël approche ... alors, ça pourrait peut-être bien arranger les choses pour certains !




Pour ceux qui voudraient terminer l'équipement de leur avion, voici, à titre d'exemple, comment est installé le récepteur sur le Parasol qui a servi de modèle de référence à nos jeunes éleves pendant toutes les séances de construction.




Et voici l'autre côté de l'avion, qui vous montre comment est installé l'ensemble de propulsion.
La position de la batterie ne doit pas être choisie au hasard, mais de façon à ce que le centre de gravité de l'avion soit situé à environ 11 cm du bord d'attaque de l'aile.
Sur ce prototype qui a servi à déterminer expérimentalement cette valeur, on peut remarquer que le morceau de bande velcro qui sert à la fixation de la batterie est anormalement long, ceci pour permettre de tester en vol le comportement de l'avion en fonction de la position du centre de gravité.
Il est important ici de fixer sur l'avion le côté "boucles" de la bande velcro, c'est-à-dire le côté rugueux, sinon vous aurez quelques difficultés à utiliser les batteries du club !



Mardi 22 décembre 2009
Premier vol des Parasol de Rémi et de Vincent




Il avait été annoncé, lors de la séance de construction du 19 décembre, qu'il serait peut-être possible de terminer les avions les plus avancés pendant la dernière séance de vol 2009 des Klostrophobes, c'est-à-dire le mardi 22 décembre ...
Certains ne se le sont pas fait répéter deux fois et n'ont pas hésité à monopoliser les moniteurs disponibles pour les aider à finir l'équipement de leur Parasol !!!




Attention, les nouveaux Parasol sont arrivés et attaquent en force : en voici déjà trois, alignés ici en première ligne, tout de couleurs revêtus (de gauche à droite celui de Jérémy, celui de Rémi et celui de Vincent), et prêts à prendre la relève de leurs blancs et vaillants aînés ... enfin, vaillants, c'est peut-être vite dit pour certains qui commencent quand même à être un peu fatigués !!!




Voici le tout premier vol du premier Parasol entièrement construit par un de nos jeunes élèves, celui de Rémi !
Bien sûr, après deux mois et demi passés à le construire, et moins de trois mois de pratique du pilotage, Rémi a préféré laisser un moniteur faire les réglages de base, mais il a pris les commandes de son avion tout de suite après !
Dommage qu'un petit ennui technique côté caméra nous ait empêché de le filmer aux commandes de son avion, mais c'est promis, ce n'est que partie remise !




Et pour vous montrer que nos jeunes pilotes sont à la hauteur de leur toute nouvelle (et première) machine, voici ce que donne le Parasol de Vincent piloté par son constructeur (moins de trois mois de pratique du pilotage également) !


En avant-première : le raccordement des équipements


Voici en avant-première, quelques informations complémentaires destinées à nos jeunes élèves pour les aider à réaliser le raccordement des équipements de leur avion.

Les indications données ci-après correspondent au cas d'utilisation des équipements recommandés par le club pour le Parasol, à savoir, pour la partie radio, l'émetteur Futaba T7C 2,4 Ghz associé au récepteur Futaba R6004FF et aux servos EP6.0, et pour la partie propulsion, le moteur EPower EP2203/1500 associé au contrôleur EPower ESC 6A.
Pour ceux qui utilisent d'autres équipements, il leur faudra adapter un peu la procédure, mais le principe restera globalement à peu près le même.

Pour savoir comment réaliser précisément chacune des opérations listées ci-dessous, il faudra bien entendu se reporter à la notice des équipements utilisés, car il n'est pas envisageable de détailler ici toutes ces manipulations.

Au niveau de l'émetteur, commencez avant tout par inverser la commande moteur, c'est-à-dire la voie 3, de façon à avoir le plein ralenti manche en bas.
Attention, cette inversion et ce numéro de voie sont spécifiques à Futaba.
Pour les autres marques, il faut absolument consulter la notice de la radio !

Au niveau de l'avion, enlevez l'hélice pour éviter tout incident pendant la phase de mise au point. C'est une précaution absolument indispensable, même avec des moteurs de puissance relativement modeste, comme ceux que nous utilisons en indoor.

Enfichez le connecteur du contrôleur moteur sur le connecteur repéré 3/MC du récepteur, en prenant soin d'orienter le connecteur de telle façon que le fil noir ou marron du cordon soit orienté vers le milieu du boitier (il n'est peut-être pas inutile de préciser qu'il s'agit du connecteur situé du côté du dessous du boitier).

Mettez le manche des gaz sur la position plein ralenti (manche vers le bas) et allumez votre émetteur de façon à pouvoir procéder à l'association du récepteur sur le code ID spécifique de votre émetteur (cette procédure n'est à réaliser qu'une seule fois, l'ID étant ensuite mémorisé dans le récepteur).

Branchez la batterie de propulsion sur le contrôleur moteur.
Si l'association entre le récepteur et l'émetteur n'a encore jamais été réalisée, le récepteur ne recevra aucun signal et le contrôleur signalera cette anomalie en émettant des bips à cadence rapide.
Appuyez sur le petit bouton repéré "Easy Link" du récepteur durant au moins deux secondes, puis relâchez-le. Au bout de quelques secondes, la Led du récepteur s'allume en vert fixe, signalant que la liaison est établie (il sera peut-être nécessaire de répéter l'opération plusieurs fois avant que l'association se fasse effectivement).
Le contrôleur va également cesser d'émettre ses bips d'erreur, puis au bout de quelques secondes il va émettre d'abord un bip long (détection de la commande plein ralenti), puis deux bips courts (détection de deux éléments Lipo), et enfin trois tonalités musicales (signalement de contrôle interne OK), cette petite musique signifiant qu'il est prêt à fonctionner.

Attention : si le manche des gaz a été positionné par erreur pleins gaz, ou si vous avez oublié d'inverser la voie 3 sur l'émetteur, le contrôleur émettra 2 bips courts (détection de la commande pleins gaz), puis entrera en mode programmation, ce qu'il faut éviter pour le moment.
Si cela vous arrive, débranchez simplement la batterie de propulsion et recommencez la procédure !
Par la suite, ce mode de programmation pourra vous permettre de changer les paramètres de votre contrôleur à partir de votre émetteur, mais c'est un peu compliqué et ce n'est normalement pas nécessaire, car les valeurs par défaut conviennent en principe (reportez-vous à la notice du contrôleur pour plus de détails).
Rappel : le comportement décrit est celui du contrôleur EPower ESC 6A. Si vous utilisez un autre contrôleur, il faudra vous reporter à la documentation fournie avec votre matériel.
Précision : la plupart des contrôleurs peuvent également être programmés en utilisant une carte de programmation spécifique, ce qui est beaucoup plus simple et plus rapide qu'en passant par l'émetteur.
Pour les contrôleurs EPower, il faudra vous procurer une carte EPower ESC ou utiliser celle que posséde le club des Klostrophobes.

Actionnez le manche des gaz pour vérifier que le moteur répond à la commande et qu'il tourne dans le bon sens (c'est-à-dire dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, le moteur étant vu de face) !
Si ce n'est pas le cas, il faudra inverser 2 des 3 fils qui relient le moteur au contrôleur, comme signalé précédemment, à moins que votre contrôleur ne soit capable d'inverser le sens de rotation par programmation.
C'est d'ailleurs le cas du EPower ESC 6A, mais ce n'est quand même pas très simple à réaliser, car on ne peut pas le faire par l'intermédiaire de la carte de programmation, mais uniquement par l'intermédiaire de l'émetteur.
Pour les autres contrôleurs, reportez-vous à la documentation correspondante.

Ensuite, il n'y a plus qu'à raccorder les servos sur le récepteur, celui d'ailerons au connecteur 1, celui de profondeur au connecteur 2 et celui de direction au connecteur 4, en prenant soin à chaque fois d'orienter le connecteur de telle façon que le fil noir ou marron du cordon soit orienté vers le milieu du boitier.

Vérifiez enfin que toutes les commandes fonctionnent dans le bon sens, sinon inversez la ou les voies en défaut au niveau de l'émetteur.
Pour mémoire :

Manche Action Résultat
de droite vers le haut le moteur accélére
vers la gauche aileron gauche vers le haut
aileron droit vers le bas
de gauche vers le bas volet de profondeur vers le haut
vers la gauche volet de direction vers la gauche

NB. L'affectation des manches décrite ci-dessus correspond au Mode 1, qui est le mode le plus répandu et qui est bien sûr celui utilisé par la quasi-totalité des membres des Klostrophobes.


Quelques compléments sur le raccordement des équipements


Il faut maintenant vérifier que les différentes gouvernes sur l'avion sont au neutre lorsque les commandes correspondantes sur l'émetteur sont elles-aussi au neutre.
Allumez l'émetteur. Réglez les sub-trims des ailerons, de la profondeur et de la direction à 0 et positionnez les trims de ces mêmes commandes en position milieu.
Mettez sous tension le récepteur et vérifiez que les palonniers des 3 servos sont bien en position neutre (avec le montage des servos préconisé sur le Parasol, le palonnier est en position neutre quand il est perpendiculaire au boitier du servo).
Si ce n'est pas le cas, il faut enlever les palonniers des servos et les repositionner correctement.
Si vous n'arrivez pas à trouver de position correcte (le palonnier est soit trop à gauche, soit trop à droite), il peut être utile de réessayer en tournant le palonnier de 180°.
En effet, le nombre de crans de l'axe de sortie du servo est en général impair, et on peut avec cette méthode décaler la position du palonnier de l'équivalent d'un demi cran.
Réglez ensuite toutes les gouvernes sur l'avion au neutre, en faisant glisser les tiges de commande l'une sur l'autre au niveau des raccords en Z. Si vous n'arrivez pas à faire glisser les tiges, chauffez un peu la gaine thermorétractable. Une fois le bon réglage obtenu, empêchez tout glissement ultérieur par un point de colle.

Avec l'équipement conseillé, le réglage des débattements des gouvernes peut bien sûr se faire au niveau de l'émetteur, par l'intermédiaire du réglage des fins de course des servos, mais, pour obtenir le maximum de précision des commandes, il est préférable de le faire au niveau du raccordement des palonniers.
Pour réduire ou augmenter le débattement, il suffit de raccorder la commande sur un trou du palonnier respectivement plus proche ou plus éloigné de l'axe du servo. La dimension des guignols en dépron a été définie pour obtenir le débattement maximum utile des gouvernes quand on utilise le trou le plus éloigné des palonniers les plus grands livrés avec les servos EP6.0.

Enfin, il est conseillé de diminuer la sensibilité des commandes autour du neutre, en mettant de l'exponentiel au niveau des ailerons, de la profondeur et de la direction (la valeur est à ajuster à l'usage, mais - 70% est une bonne valeur pour commencer).
Ceci permettra d'avoir des trajectoires plus nettes et plus coulées pour le vol normal, tout en gardant la possibilité d'avoir des commandes suffisamment efficaces pour se sortir d'un mauvais pas ou pour exécuter quelques figures de voltige.

Voilà, votre Parasol est en principe en état de vol !
Avant d'aller l'essayer, nous vous conseillons cependant de consulter le document Spécial débutants : comment faire voler votre Parasol, qui a été écrit spécialement à l'intention de nos jeunes pilotes et qui vous permettra de tout savoir sur les réglages et les possibilités de votre nouvel avion.
Et si vous êtes un "vrai" débutant, faites-vous aider par un pilote confirmé, au moins pour les premiers vols !!!


Mardi 5 janvier 2010
Premier vol du Parasol d'Aymeric





Voilà la vidéo de l'un des tout premiers vols du Parasol d'Aymeric Declercq ...


Samedi 9 janvier 2010
Quatre Parasol de plus sont en bonne voie de finition ...




En ce début d'année, et avec la neige qui n'incitait pas trop à sortir de chez soi, il n'y avait que quatre jeunes ce jour-là : Alexandre, Arnaud, Assane et Titouan.
Ceci a permis de bien avancer les quatre avions, qui en fin de séance étaient tous pratiquement terminés, équipement radio mis à part pour certains.
Voici le Parasol d'Alexandre, pris en photo lors de son premier décollage, qui a eu lieu le mardi suivant (voir la vidéo ci-dessous).


Mardi 12 janvier 2010
Quand neuf Parasol se rencontrent ...




Neuf Parasol se sont retrouvés, un peu par hasard, lors de la séance de vol du 12 janvier, au Gymnase de Vert-Saint-Denis, et parmi eux celui d'Alexandre, qui a effectué ses premiers vols ce jour-là (voir ci-dessous).
Six de ces avions ont été construits par nos jeunes élèves pendant les séances de construction organisées par le club à leur intention, ou avec l'aide de leurs parents, eux-mêmes modélistes confirmés, et les trois autres par des adultes.



Voici les neuf Parasol présentés par leurs constructeurs respectifs ...
Au premier plan, en partant de la gauche : Jérémy Chojnowski, Aymeric Declercq
Au milieu : Alexandre Touratier, Vincent Vollast, Caroline Bily, Rémi Sogadji
Derrière : Philippe Klaper, Gilbert Delefosse, Eric Hausknost (le concepteur du Parasol ... qui est venu sans son modèle !) et Jean-François Bily.


Premier vol du Parasol d'Alexandre



Voilà la vidéo de l'un des tout premiers vols du Parasol d'Alexandre Touratier ...


Essais de loopings simultanés avec deux Parasol



Bravo à Rémi Sogadji et à Vincent Vollast qui n'ont pas hésité à s'essayer à la voltige simultanée avec leurs avions tout neufs ... et après quelques mois seulement de pratique du pilotage !


Samedi 23 janvier 2010
Et encore cinq Parasol de plus ...




Le Parasol d'Assane Fall a été terminé pendant la séance et a pu effectuer son premier vol tout de suite après !




Le Parasol de Titouan Burgos est prêt pour faire son premier vol, à l'occasion d'une des prochaines séances.



Le Parasol d'Arnaud Bruyer est terminé, il ne lui manque plus que l'équipement radio.


Le Parasol de Brice Cognon est quasiment terminé ...



... ainsi que le Parasol de Clément Serrau !!!


Conception de l'avion : Eric Hausknost
Texte, dessins et photos : Gilbert Delefosse